Madame Bollinger
L’âme de Champagne Bollinger depuis 80 ans
Monsieur et Madame Bollinger
Courage et fermeté
Elle arrive à la tête de la Maison en 1941, dans un pays marqué par la guerre. Les temps de l’Occupation sont difficiles. Le matériel et la main d’œuvre nécessaires à la culture de la vigne et à l’élaboration du champagne manquent. Pourtant Mme Bollinger fait face. Elle sillonne à bicyclette le vignoble de la Maison, et fait face avec courage et fermeté. Après la Libération, “Tante Lily” s’entoure de membres de la famille pour continuer le développement de la maison.
Modernité et tradition
Durant 30 ans, Madame Bollinger allie les techniques de culture modernes et l’efficacité des méthodes traditionnelles champenoises. Elle conserve notamment la vinification en fût de chêne : " Ce sont les méthodes traditionnelles qui comptent, même si elles paraissent démodées: la qualité de mes vins le prouve”.
En 1967, elle met sur le marché un champagne de son élaboration: le R.D. - Récemment Dégorgé”. Ce champagne novateur a la particularité d’être vieilli sur ses lies de longues années durant. Il est dégorgé quelques mois avant sa commercialisation. A sa sortie, c’est un grand succès.
Fait miraculeux en Champagne, la Maison Bollinger conserve deux parcelles de vignes épargnées par le phylloxera. Madame Bollinger décide alors, en 1969, d’élaborer la première cuvée “Vieilles Vignes Françaises”, issue de ces parcelles plantés en foule et cultivés selon la méthode ancienne du provignage.
Bonté et subtilité
“Madame Jacques” laisse le souvenir d’une femme bonne et charitable. Si elle sait recevoir ses meilleurs clients avec apparat, elle connaît aussi chaque vigneron, chaque caviste qui travaille pour la Maison. Dés la fin de la guerre, elle se rend aux Etats-Unis pour y développer la marque Bollinger. Le 25 octobre 1951, elle embarque sur le paquebot Liberté. Destination New York point de départ d’une vaste tournée américaine. Sans relâche, elle rencontre journalistes et personnalités, fait goûter son champagne et raconte la Champagne, enthousiasme ses clients… Partout où Madame Bollinger fait escale, elle marque les esprits américains, au point d’être nommée par le Chicago’s American, en 1961 « the first lady of France ».